lundi 29 septembre 2025
Contrat CCFlex SAP : renforcer sa transformation Cloud grâce à une alliance partenaire stratégique

Stéphane Vissutti
Senior lead architect RISE CAS

Pour encadrer la relation tripartite entre les entreprises utilisatrices de ses technologies, ses partenaires et lui-même, SAP a mis en place un modèle contractuel baptisé CCFlex, pour Cloud Choice Flex Model. C’est via ce cadre qu’un partenaire peut être embarqué, dès les étapes précédant la signature d’un contrat cloud avec l’éditeur (touchant SAP Cloud ERP Private (RISE) évidemment, mais aussi des offres comme SAP Cloud ERP (GROW), BTP ou SAP Analytics Cloud).
Cette partie amont se déroule au cours d’une phase appelée « Consider & Select », au sein de laquelle sera bâti l’environnement le plus adapté aux attentes de l’entreprise. « L’objectif est ici avant tout de construire le bon de commande (Bill Of Material - BOM) , avec l’ensemble des composants qui vont constituer le futur environnement RISE with SAP de l’entreprise, explique Stéphane Vissutti, architecte cloud RISE with SAP et directeur de projet Move to Cloud de Talan. Il faut s'assurer que l’ensemble est bien dimensionné, que tous les besoins du client sont bien répertoriés, que tous les composants sélectionnés ont bien leur utilité immédiate ou future, etc. Ce qui passe par un grand nombre d’ateliers de cadrage, réunissant experts fonctionnels et techniques de l’entreprise »
Pour cette étape essentielle, Talan peut s’appuyer sur son expérience des projets RISE with SAP, une solution pour laquelle l’ESN a bâti une offre d’accompagnement à la migration et une prestation de conciergerie (lire l’article à ce sujet). « Nous avons participé l’an dernier à plus de 40 projets RISE en avant-vente. Cette expérience accumulée nous confère une bonne connaissance de la manière de construire un contrat avec l’éditeur. Et, il n’y pas qu’une seule manière de le faire et de l’optimiser financièrement ! », glisse Stéphane Vissutti.
Garant de la satisfaction client
Par ailleurs, au travers des 18 projets RISE qu’elle a conduits ou qu’elle pilote actuellement, l’ESN a été confrontée à une grande diversité de situations. « Nous avons rencontré des écueils, mais avons livrés tous les projets dans les délais impartis », assure l’architecte cloud. Et ce, dans des configurations très différentes : migrations chez chacun des trois grands hyperscalers du marché (AWS, Microsoft Azure et Google Cloud), conversions complexes et même migration ECC sur RISE, avant une montée de version vers S/4HANA dans le cloud. Une option que l’éditeur laisse ouverte pour peu qu’une transition vers la dernière version de son ERP soit enclenchée avant 2030 . « Nous avons piloté deux migrations de cette nature, en quatre mois pour la première et en six mois pour la seconde. Ce sont des opérations assez rapides car elles ne comportent pas de conversion vers la nouvelle génération de progiciels », précise Stéphane Vissutti.
A la phase d’étude et de construction de la solution, préalable à la signature du contrat lui-même, succède une étape appelée « Adopt & Operate », toute entière tournée vers la mise en œuvre et les opérations. « Le partenaire se mue alors en garant de la satisfaction client et doit aussi conseiller l’entreprise sur les évolutions contractuelles de son parc applicatif, reprend l’expert de Talan. Un contrat évolue dans le temps, au gré des changements dans l’activité de l’entreprise. Or, les contrats SAP sont complexes. Nous nous assurons ainsi du bon dimensionnement et des évolutions dans le temps, ce qui est essentiel étant donné les montants en jeu. »
L’atout d’une prestation d’accompagnement et de suivi personnalisé
Après le projet de migration, L’ESN a fait le choix de continuer à encadrer ces échanges autour du contrat SAP par un comité de pilotage mensuel, un vrai différenciateur selon Stéphane Vissutti. Cette instance permet, d’abord, de passer en revue les consommations des ressources sur le cloud. « Si nous constatons des dépassements, nous menons les analyses correspondantes et effectuons les ajustements nécessaires », résume Stéphane Vissutti. C’est aussi lors de ce COPIL que sont examinées les futures évolutions du contrat. « Nous nous attachons à rappeler les renouvellements contractuels et à gérer le cycle de vie des produits qui composent la solution », reprend l’architecte cloud.
Car RISE with SAP reste une offre de cloud privé, au sein de laquelle ce sont les entreprises qui doivent déclencher les mises à jour et appliquer les patchs. L’éditeur, de son côté, imposant un rythme minimal dans les montées de versions. Par exemple, plusieurs versions de RISE vont ainsi expirer fin 2025. « Nous avons alerté les clients concernés depuis la mi-2024, car cela signifie qu’ils doivent provisionner un budget pour respecter les dates de fin de support », illustre le directeur de projet Move to Cloud de Talan.
Selon ce dernier, cette mécanique est en train de s’installer au sein de la base installée SAP : « nous constatons un changement d’état d’esprit des DSI des entreprises en la matière. Depuis S/4HANA, elles ont tendance à effectuer une mise à jour de leurs environnements tous les 12 à 18 mois pour garder leurs équipes mobilisées, conserver un jeu de tests de non-régression opérationnel, alléger les projets de montées de version ou encore bénéficier plus rapidement des innovations de l’éditeur. » Une approche alignée avec les principes du cloud.
Pour aller plus loin, consultez l’article sur notre accompagnement RISE with SAP
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