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La génétique, du génie !
La découverte de l’ADN, cette molécule en double hélice renfermant le code de la vie, a bouleversé notre compréhension du vivant. …
mardi 1 juillet 2025
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Tout commence en 1971 avec l’Intel 4004. Pour la première fois, tous les composants électroniques nécessaires au fonctionnement d’un processeur sont intégrés sur une seule puce en silicium. C’est la naissance des microprocesseurs, qui sont le « cerveau » des ordinateurs : ils exécutent les instructions et traitent les données.
Auparavant, ces tâches nécessitaient des machines bien plus volumineuses et coûteuses.
Le 4004 d’Intel ouvre la voie à une miniaturisation sans précédent, permettant d’augmenter la vitesse des processeurs tout en réduisant les coûts et la consommation énergétique. Le microprocesseur rend possible la fabrication des micro-ordinateurs.
Les progrès s’accélèrent : en 1974, Intel lance le 8080, plus puissant, qui équipe l’Altair 8800, l’un des premiers micro-ordinateurs grand public. On entre dans une nouvelle ère. L’ordinateur n’est plus réservé aux grandes entreprises ou aux laboratoires, mais devient ubiquitaire.
Dans les années 1980, l’architecture x86 s’impose comme standard, toujours dominant aujourd’hui. La puissance de calcul croît exponentiellement selon la loi de Moore (doublement du nombre de transistors sur une puce tous les 18 à 24 mois).
Chaque nouvelle génération agit comme un accélérateur d’innovation technologique. Après l’ordinateur personnel dans les années 1980, l’internet grand public dans les années 1990, puis le Web. À partir des années 2010, les processeurs mobiles permettent de miniaturiser toute la puissance d’un PC dans la paume de la main.
Le microprocesseur n’est pas simplement une technologie, c’est l’infrastructure invisible sur laquelle reposent toutes les technologies numériques modernes, – et celles de demain.
Des puces spécialisées voient le jour pour répondre à des besoins toujours plus variés : les GPU (processeurs graphiques), initialement pour le rendu graphique des jeux vidéo, sont devenus indispensables à l’intelligence artificielle (IA) grâce à leur capacité à exécuter des millions de calculs parallèles en temps réel, idéale pour le deep learning et l’analyse massive de données. Les NPU, conçus pour l’IA embarquée, permettent un traitement local rapide et instantané dans smartphones, assistants vocaux ou véhicules autonomes.
Big data, cloud computing, Internet des objets, réalité augmentée, robotique ou blockchain : dans tous ces domaines, les microprocesseurs assurent les fonctions essentielles de traitement, stockage, transmission et sécurité. Ils sont le cœur battant de la transformation numérique.
Et la révolution continue ! Miniaturisation sous les 3 nanomètres, nouveaux matériaux comme le graphène, transistors 3D, architectures neuromorphiques inspirées du cerveau humain, ou encore intégration de l’IA directement dans le silicium, promettent de nouvelles avancées majeures.
Le microprocesseur, moteur invisible de la transformation numérique